Encore assez peu connu du grand public, le radon est aujourd’hui au centre de toutes les attentions en ce qui concerne la radioprotection des particuliers comme des professionnels. Qu’est-ce que le radon ? Ce gaz radioactif omniprésent, au sujet duquel les autorités sanitaires souhaitent informer le public.
Le radon est un gaz inerte, inodore, et incolore à température et pression ambiantes. Malgré sa qualification de gaz rare, il est présent partout sur la planète, dans l’air, dans l’eau et surtout dans les roches granitiques et volcaniques. C’est l’un des gaz les plus lourds, dont la densité est presque 8 fois supérieure à celle de l’air.
Le radon est un radioélément de symbole Rn et de numéro atomique 86, qui n’existe que sous forme de gaz. Il est impossible de le trouver sous une autre forme stable.
Le radon est extrêmement radioactif, quel que soit l’isotope considéré. Il provient de la désintégration de l’uranium et du thorium, eux aussi radioactifs. Il émet un rayonnement ionisant, dit alpha en se désintégrant lui-même. De ce fait, le radon est responsable de la plus grande partie de l’exposition humaine et animale à la radioactivité naturelle, après le rayonnement cosmique et tellurique. En soi, sa présence naturelle dans l’air que l’on respire chaque jour n’est pas problématique, jusqu’à un certain seuil.
Si la radioactivité du radon a été découverte très tôt, sa dangerosité relative à sa concentration dans l’air n’a été démontrée et publiée qu’à la fin des années 80. Avant cela, il était même couramment utilisé dans le domaine de la radiothérapie. Jusque dans les années 50, on exploitait en laboratoire ses propriétés ionisantes pour traiter les cellules cancéreuses.
Sa dangerosité concerne surtout la contamination interne lorsque sa concentration est trop élevée dans une pièce. En effet, une fois inhalé, le radon continuera d’émettre des particules alpha à l’intérieur du corps.
Grâce à une période de demi-vie relativement courte, le radon présent à l’air libre n’est pas assez concentré pour être dangereux. En revanche, dans les habitations, les sous-sols mal ventilés, les parkings sous-terrain, les mines… sa concentration peut augmenter jusqu’à constituer une menace pour la santé. Associée au tabagisme, son inhalation est responsable de la majorité des cancers du poumon. C’est pourquoi il est aujourd’hui considéré comme un problème de santé publique.
Le radon est présent naturellement dans l’environnement. Il n’est donc pas possible de l’éliminer, ou de ne pas le respirer. Cependant il est possible d’agir sur certains paramètres pour limiter l’exposition. Il est nécessaire dans un premier temps de mettre en évidence et mesurer la concentration de radon dans certains lieux. Quelques aménagements permettront ensuite d‘améliorer la ventilation et l’aération pour faire diminuer le taux de radon dans l’air. Dans l’immense majorité des cas, cette solution suffit à assainir locaux et habitations. Des spécialistes comme Jean-Noël ANTOINE avec sa marque Action Radon proposent aux particuliers et aux professionnels recevant du public d’effectuer un diagnostic radon. Jean-Noël ANTOINE, adhérent à l’Association Européenne du Radon (ERA) accompagne donc les particuliers et professionnels dans leurs démarches, devis, travaux de mise en conformité radon…
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