Le radon est un gaz inodore et incolore, qui n’en demeure pas moins extrêmement dangereux. C’est en effet un gaz lourd radioactif présent tout autour de nous qui peut se concentrer dans les locaux mal ventilés et présenter un risque important pour la santé s’il n’est pas pris en compte. Quelles sont donc les solutions pour gérer le risque radon ?
Le radon est omniprésent dans l’environnement. Particulièrement dans les régions riches en sous-sols granitiques et en uranium. Dès lors, certaines localités présentent un taux plus élevé de radon dans l’air, et donc un risque accru.
La France est divisée en 3 zones radon. Lorsque vous achetez un bien immobilier ou que vous en cédez un, il est essentiel de se renseigner sur le classement de la commune dans l’une de ces zones. En zone 2 ou 3, il faudra faire appel à un professionnel pour diagnostiquer la présence de radon dans votre habitation ou vos locaux professionnels. Détecter le radon est le premier pas dans la gestion du risque. En effet, il existe une obligation d’information en zone à risque 3 lors d’une transaction immobilière (vente ou location), les zones à risque 1 ou 2 peuvent aussi être concernées, cela dépend du type de construction. Le vendeur ou le propriétaire a donc l’obligation d’informer l’acheteur ou le locataire du risque radon en fonction de la zone et du type de construction.
Une fois confirmée la présence de radon dans l’air, il faut en mesurer la concentration. Pour cela, des techniciens spécialisés effectueront des relevés précis à l’aide de dosimètres d’ambiance, sur une période plus ou moins longue. Ils seront ensuite capables d’interpréter ces mesures pour vous orienter vers des solutions adaptées et les suites administratives.
En cas de présence avérée de radon à des concentrations dangereuses ou supérieures aux seuils autorisés (dans la plupart des cas : 300 Bq/m3)., la première mesure qui sera conseillée sera d’adapter le système de ventilation. En effet, cette mesure simple permet dans la presque totalité des cas de repasser sous le seuil de tolérance.
Le spécialiste Jean-Nöel ANTOINE par le biais de sa marque Action Radon pourra vous conseiller sur le meilleur type d’installation, pour vous proposer des solutions économiques en termes d’énergie et de financement. Cela peut aller du système de ventilation au système de dépressurisation du sol (SDS) qui permet d’évacuer le radon avant qu’il n’entre en contact avec la dalle. Cela permet ainsi de réduire la pression de ce gaz présent dans l’habitation.
Dans certaines régions, ou à proximité directe de carrières ou de mines, il sera peut-être plus intéressant et plus économique d’étanchéifier les locaux. Plutôt que de surdimensionner le système d’aération, il est possible de réduire l’infiltration du radon en travaillant sur les revêtements des sols et des murs pour en diminuer la porosité. Si cette solution n’empêchera pas une partie du radon de pénétrer à l’intérieur des locaux, elle permet en tout cas de limiter grandement sa concentration et constitue une très bonne solution complémentaire.
Comme face à tout risque potentiel face aux rayonnements ionisants, il faut respecter les 3 principes de la radioprotection, qui sont :
Le risque est égal au danger multiplié par le temps d’exposition. Ainsi, en cas d’impossibilité de réduire la concentration de radon dans des locaux professionnels, il sera obligatoire de limiter le temps d’exposition des travailleurs au strict minimum, et porter un équipement de protection individuel (comme un masque, ou autre dispositif spécialisé).