Devant le risque que représente le radon pour la santé publique, il devient important de pouvoir détecter sa présence dans les locaux professionnels et les habitations. Sa concentration étant soumise à plusieurs paramètres, à quelle période mesurer le taux de radon avec la plus grande efficacité ?
Le radon est un gaz rare et inerte. Il ne possède donc pas de propriétés chimiques qui le fassent réagir, et dont on pourrait se servir pour le détecter par réaction chimique.
De plus, il est incolore et inodore, ce qui rend sa présence indétectable sans des moyens spécifiques. La seule méthode pour mettre en évidence le radon dans l’air est de détecter ses désintégrations « alpha » en captant les particules émises à l’aide d’un dosimètre radon.
Un dosimètre radon permettra de capter les particules émises lors des désintégrations du radon. Celles-ci étant relativement rares pour un élément radioactif, il est très difficile de mesurer la concentration de radon à un instant T à l’aide d’un ictomètre ou d’un contaminamètre. C’est pour cela que les seules mesures fiables seront celles effectuées sur une durée prolongée, à l’aide d’un dosimètre d’ambiance. Ces dispositifs passifs de mesure de dose seront placés à des endroits stratégiques pour collecter le maximum de particules possible sur une durée déterminée.
La bonne durée pour une mesure fiable du taux de radon est de 2 mois minimum en France. Il est ensuite facile, par un simple calcul, de rapporter cette durée à l’année pour avoir un aperçu de la contamination d’un local. C’est ce qu’on appelle la concentration annuelle moyenne de radon.
Néanmoins, la mesure dynamique de la concentration en radon est possible et très spécifique. Jean-Noël ANTOINE possède du matériel pouvant mesurer de façon dynamique le taux de radon. Cela lui permet en cours de chantier, par exemple, d’avoir une réponse précise et 70 % du potentiel radon est alors connu. Cette façon de mesurer est largement répandue et utilisée en Suisse depuis de nombreuses années.
La concentration de radon dans l’air varie en fonction de certains facteurs. L’humidité de l’air, le vent, la température… Mais aussi des habitudes liées aux saisons. En effet, les fenêtres sont bien plus souvent ouvertes en été. Ces multiples facteurs influencent les mesures en modifiant ponctuellement la concentration de radon. Ce qui conduit à fausser les résultats obtenus. Pour pallier cela, le mieux est d’effectuer les mesures sur une période de deux mois minimum entre septembre et avril. Le taux de radon mesuré sera au plus haut, et c’est sur celui-ci qu’il faudra ensuite baser les mesures à adopter.
S’il est possible de se procurer des dosimètres radon pour les particuliers, leur mise en place et leur utilisation peuvent conduire à demander de l’aide à des professionnels du secteur. En effet, si l’utilisation des dosimètres est simple, seul un œil averti pourra désigner les meilleurs emplacements de mesure, pour obtenir le résultat le plus précis possible. La précision des résultats est un gage de sécurité. Sur le site action-radon.fr, Jean-Noël ANTOINE distribue des dosimètres et y associe une analyse réalisée avec soin. En effet, des professionnels spécialisés dans le dépistage du radon, comme Jean-Noël ANTOINE avec Action Radon, fournissent conseils et expertises pour vous permettre d’avoir un aperçu précis du risque radon dans vos locaux et logements. Ils pourront, à l’issue des 2 mois de mesure, interpréter les résultats de manière à adapter la réponse à apporter.